Chez le chien mâle, l’âge de la puberté correspond à la production des premiers spermatozoïdes fécondants. Chez la femelle, elle coïncide avec l’aptitude à ovuler. En moyenne, il varie entre 6 à 18 mois chez le mâle comme chez la femelle (les premières chaleurs peuvent par ailleurs être silencieuses). Le cycle de la chienne est dit « monoestral » (une seule période d’ovulation par cycle), à ovulation spontanée. Il comporte quatre phases : proestrus (3-15 jours) ; oestrus = phase d’ovulation (5-15 jours) ; post-oestrus = durée d’une gestation et lactation (110-140 jours) et anoestrus = repos sexuel (30-180 jours).

Trois semaines de chaleurs

Les chaleurs durent en moyenne trois semaines et surviennent pendant le proestrus et l’oestrus. C’est durant cette dernière que la chienne accepte le mâle. En moyenne, une chienne a deux périodes de chaleur par an. Mais des variabilités sont possibles selon les races et les individus (les femelles basenji n’ont par exemple qu’une seule période de chaleurs). C’est en général pendant cette période de chaleurs qu’a lieu l’accouplement entre une femelle et un mâle. Ce dernier, attiré par la femelle, peut manifester cette excitation sexuelle de façon plus ou moins marquée.

Cependant, quand la sexualité du chien s’exprime à de multiples reprises sur d’autres individus ou sur des supports inadaptés (jouets, objets), ces comportements peuvent devenir gênants pour le propriétaire.

Pas forcément lié aux hormones sexuelles

Sans cautionner les idées reçues sur ce comportement (chien « obsédé » …), il convient d’en parler à son vétérinaire car cela peut impacter la relation entre un chien et son maître. Cette hypersexualité peut être liée aux hormones sexuelles mais ce n’est pas forcément systématique. Si le comportement sexuel du chien mâle est principalement gouverné par la testostérone, responsable de la libido du chien, d’autres causes peuvent engendrer ce phénomène et notamment des problèmes comportementaux.

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