Le contact par le mordillement est naturel chez le chiot qui explore oralement son environnement. L’inhibition de la morsure intervient progressivement au cours de son développement.

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Le mordillement est d’abord initié par la mère, qui intervient au cours des jeux entre chiots, ou avec elle dès lors que les chiots mordent trop fort. Elle apprend ainsi à sa progéniture la notion d’autocontrôle. Le chiot comprend qu’en mordant, il fait mal, et qu’il ne faut pas mordre trop fort.

 

Problème en cas de persistance à l’âge adulte

Si le mordillement est normal chez le jeune chiot, il faut l’éduquer pour que ce comportement ne persiste pas à l’âge adulte, ce qui pourrait être dangereux, notamment avec les enfants. En parallèle, il faut lui fournir des jouets à mordiller car la mastication est un besoin normal chez cet individu en développement. Avec l’humain, le chiot ne doit pas apprendre à contrôler une situation en mordillant.

Pour le lui faire comprendre, il faut par exemple interrompre une séance de jeu dès que le chiot commence à mordiller.

Il est important de procéder par étape : dès que le chiot commence à mordiller trop fort, il faut l’interrompre en criant, par exemple, d’une voix aiguë puis recommencer à jouer avec lui dès qu’il stoppe ce comportement. Ensuite, il faudra lui apprendre à ne plus jouer avec sa gueule en cessant le jeu et en lui disant non dès qu’il commence à utiliser sa mâchoire. Ainsi le chiot aura appris à doser sa force et à ne plus utiliser sa gueule pour jouer.

 

Pas de sanction

Une interdiction et une sanction pure et simple n’apprendraient pas au chiot à doser sa morsure et il ne comprendra pas qu’il peut faire mal. De plus, en le grondant, le chiot peut ne pas comprendre et croire que c’est le jeu que son maître sanctionne.

Si malgré tout ce comportement persiste, voire s’exacerbe, il faudra en parler à son vétérinaire qui pourra conseiller des mesures adaptées comme le recours à un éducateur.

 

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