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Rage : lutter contre les idées reçues

Rage : lutter contre les idées reçues


Publié le 17/11/2021 à 17:11

La Journée mondiale contre la rage a eu lieu le 28 septembre. L’occasion de rétablir la vérité sur cette maladie qui tue toujours près de 60 000 personnes dans le monde chaque année.

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rage idées reçues

 

A l’occasion de la Journée mondiale contre la rage, le 28 septembre, organisée par la GARC (Alliance mondiale contre la rage), le laboratoire de santé animale Boehringer Ingelheim s’est mobilisé pour développer la sensibilisation et la prévention de cette maladie sur le thème « La rage : les faits, pas la peur ».

La pandémie de Covid-19 a entraîné une résurgence des mouvements antivax et anti-science alors que la vaccination et l'information peuvent sauver des vies.

 

Sensibiliser, éduquer et vacciner

Dans le cadre de la lutte contre la rage, sensibilisation et éducation sont aussi importantes que les vaccins eux-mêmes. Dans les pays dans lesquels la maladie est endémique, la prévention de la rage est malheureusement souvent non prioritaire et sous-financée. Pourtant, 59 000 personnes en meurent toujours chaque année. 95 % des cas humains se produisent en Asie et en Afrique.

Bien que la France soit indemne de rage, cette maladie peut être une menace pour les humains et les animaux vivant en Amérique, Europe et Océanie, notamment en raison des cas importés.

 

Risque de réintroduction

Les animaux sauvages sont des réservoirs de la maladie. Si les efforts de vaccination se relâchent, il existe un risque de réintroduction de la maladie. Les cas humains de rage peuvent être éliminés mais la maladie ne peut pas être éradiquée.

Les chiens sont responsables jusqu’à 99 % des cas de transmission à l’Homme mais tout mammifère enragé peut être à l’origine d’une infection. Pour éliminer la rage, il est essentiel de vacciner les animaux de compagnie et sauvages.

D’après l’Organisation mondiale de la santé animale, la vaccination des chiens errants et de compagnie doit être la priorité. La vaccination des animaux sauvages a donné d’excellents résultats dans certaines espèces et régions. Dans les pays parvenus à une immunité collective avec un taux de vaccination d’au moins 70 % de la population canine, les cas humains sont possibles mais rares.

 

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