Outil légal de traçabilité d’un carnivore domestique, la puce électronique permet de retrouver le propriétaire d’un animal. Cependant, ce n’est pas un outil de géolocalisation.​​​​​​​

La puce électronique (ou transpondeur) est un matériel miniature implanté sous la peau d’un chien, d’un chat ou d’un furet, qui permet de l’identifier en lui attribuant un numéro d’identification unique et infalsifiable. Obligatoire pour tous les carnivores domestiques en France, ce dispositif est souvent mal connu et confondu avec des objets connectés de type GPS. Au-delà de l’aspect légal, l’identification constitue un acte responsable, susceptible de sauver la vie de son animal dans certains cas.

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Prépondérance de la puce

Deux méthodes co-existent pour identifier son animal : la pose d’une puce électronique ou le tatouage. Ce dernier, qui n’est pas reconnu pour franchir les frontières, tend à disparaître au profit de la puce qui en 2020 a représenté 83,78 % des identifications effectuées. Seul le vétérinaire est habilité à poser une puce à un animal, un acte qui ne nécessite pas d’anesthésie générale, rapide et indolore.

Le transpondeur ou puce électronique, de la taille d’un grain de riz, répond à une norme ISO. Il s’implante dans la gouttière jugulaire gauche de l’animal.

Chaque puce comporte un numéro d’identification unique à 15 chiffres. Les 3 premiers renvoient au code pays (250 pour la France), les 2 suivants à l’espèce animale (26 pour les carnivores domestiques), les 2 suivants au code fabricant et les 8 derniers correspondent au numéro unique attribué à un animal donné.

Fichier national

Tous ces numéros d’identification sont répertoriés dans un fichier national géré par la société I-CAD. La puce est donc un outil de traçabilité. Certaines sont associées à la prise de température (thermoship) et sont utiles dans le cadre du suivi d’un animal mais restent encore peu répandues.

La puce n’est en aucun cas un GPS et ne permet pas de géolocaliser l’animal. Elle permet en revanche de retrouver son propriétaire dès lors que l’animal égaré est conduit chez un vétérinaire, ou un ayant-droit, possédant un lecteur de puce. Le numéro qui apparaît sur l’écran du lecteur permet de remonter aux coordonnées du propriétaire de l’animal enregistrées dans le fichier I-CAD.

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