Actualités Maltraitance animale : elle peut aussi être involontaire Maltraitance animale : elle peut aussi être involontaire Actualité Mis à jour le 25/11/2021 à 12:10 Publié le 06/04/2021 à 15:38 La lutte contre la maltraitance des animaux domestiques est devenue un sujet sociétal et politique. Pour ces espèces, la maltraitance est parfois involontaire et liée à un manque de connaissances relatives à leurs besoins. Pour prévenir ce type de maltraitance et de violences involontaires, une proposition de loi a été adoptée par les députés fin janvier 2021 et devrait voir le jour dans l’année. Elle souhaite imposer un « certificat d'engagement et de connaissance des besoins spécifiques de l'espèce » que tout particulier devra signer lors de la première acquisition d'un animal de compagnie ou d'un équidé. Comprendre les besoins des différentes espèces animales et sensibiliser contre la maltraitance Les professionnels animaliers constatent un manque global de connaissances des besoins des différentes espèces chez les propriétaires d'animaux de compagnie. Plusieurs vétérinaires témoignent de défauts de soins apportés aux animaux, souvent par méconnaissance, et parfois même par négligence. Ce problème de connaissances touche également les nouveaux animaux de compagnie (NAC), dont les besoins physiologiques et comportementaux sont particuliers et très variables d'une espèce à l'autre. L’excès d’anthropomorphisme entraîne également de la maltraitance animale Ce manque de connaissances de la part des propriétaires, parfois combiné à un excès d’anthropomorphisme, pourrait être à l’origine de maltraitances et violences involontaires. A la différence de l’abandon, de la privation d’eau et de nourriture, ces dernières sont difficilement objectivables et ne sont pas réprimées par la loi. A titre d’exemple, on peut citer les chiens promenés dans des poussettes, ou tout simplement rarement baladés par leurs propriétaires. Ces habitudes sont pourtant essentielles pour répondre aux besoins de l’animal, notamment en matière d’interactions sociales avec des congénères, ou encore l’appétence pour l’exploration et la stimulation olfactive. Sur le même thème : Maltraitance humaine et animale : des liens avérés ?