Aller au contenu principal

Actualités

Davantage de problèmes à la mise bas chez le bouledogue français

Davantage de problèmes à la mise bas chez le bouledogue français

Mis à jour le 10/04/2020 à 00:00
Publié le 23/10/2019 à 16:21
bouledogue

Les difficultés à la mise base sont qualifiées de dystocie. Les chiennes de race bouledogue français y semblent davantage prédisposées.

Qu'est ce que dystocie ?

La dystocie désigne la difficulté, essentiellement mécanique, qui peut survenir à la mise bas. Elle peut être d’origine maternelle (anomalie de contraction de l’utérus, bassin trop petit…) ou liée aux fœtus (taille trop grosse, malformations…). 
Les races brachycéphales (crâne plus large que long et face courte), comme le bouledogue français, sont connues pour être prédisposées aux dystocies. 

La dystocie : une prédisposition chez les chiennes de race bouledogue

Des études britanniques récentes effectuées au Royal Veterinary College* estiment que les chiennes de race bouledogue français ont 15,9 fois plus de risques de présenter une dystocie que les chiennes de races croisées. 
Parmi les chiennes ayant des difficultés à mettre bas, les bouledogues français ont 2,4 fois plus de risques de subir une césarienne que les races croisées. 
Lorsqu'elles ont eu des problèmes de mise bas, les chiennes brachycéphales ont 1,54 fois plus de risques d'avoir besoin d'une césarienne que les chiennes croisées ou des races non brachycéphales. 
Les chercheurs ont étudié 20 000 chiennes ayant nécessité un traitement d'urgence dans 50 cliniques Vet Now entre 2012 et 2014.
Leurs résultats mettent en évidence les risques auxquels les chiennes et leurs chiots sont exposés pendant la mise bas. 3,7 % des chiennes présentent une dystocie. 
D’autres races (Boston terrier, chihuahua, carlin) sont aussi à risque de dystocie. 
En moyenne, 25 % des chiots et 1,7 % des chiennes ne survivent pas aux dystocies. 48,6 % des dystocies nécessitent une césarienne. 
Les bulldogs, border terriers et golden retrievers sont les principales races à risque de césarienne en cas de dystocie. 
Ces travaux démontrent une fois de plus les risques associés à la sélection d’hypertypes et l’importance du suivi de la conception à la naissance. 

* Royal Veterinary College, Londres, 4 février 2019.