Actualités Chien et chat : comment bien choisir son assurance maladie Chien et chat : comment bien choisir son assurance maladie Actualité Mis à jour le 09/07/2021 à 11:46 Publié le 09/07/2021 à 11:25 Peu nombreux sont encore les Français qui souscrivent à une assurance maladie pour leur animal. Elle n’est effectivement pas obligatoire mais pourtant, le coût des soins pour les animaux peut vite devenir conséquent. Les frais d’hospitalisation, de chirurgie, d’anesthésie… atteignent rapidement des sommes très conséquentes. En général, les frais vétérinaires annuels tournent autour de 100 à 300 euros, en sachant qu’une consultation classique coûte au minimum 30 euros. Et c’est sans compter les accidents de la vie… Difficile de faire un choix ! Il est prouvé que les animaux, dont les propriétaires ayant souscrit à une assurance, sont en général en meilleure santé que les autres. En effet, les propriétaires vont plus facilement consulter un vétérinaire pour leur animal. Les maladies sont alors prises en charge plus tôt et sont donc souvent plus faciles à soigner, avant que la santé de l’animal ne se dégrade. Sur ce marché en plein essor, il est fortement conseillé de faire attention aux différentes options à souscrire afin de trouver celles qui conviendront le mieux aux besoins de votre animal. Quand on adopte un chien ou un chat, on se rend vite compte, au-delà de l’amour qu’on lui porte, que cela comprend des frais qui peuvent, parfois, atteindre des montants astronomiques en fonction de l’état de santé de l’animal. Sachant qu’il faut compter au minimum 1 visite par an chez le vétérinaire pour assurer son bien-être et préserver sa santé. Pour accueillir un animal l’esprit tranquille et prendre les meilleures décisions, sans se soucier des contraintes financières, il existe des assurances spécialement conçues pour les animaux. Pourquoi faut-il se poser la question : est-ce que j’opte pour l’assurance ou pas ? Les assurances prévoient en général le remboursement partiel ou total des frais engagés en fonction de la prestation de santé : vaccins, stérilisation, souvent appelés forfaits « prévention ». Il y a bien sûr un plafond de remboursement annuel. Malheureusement, la vie d’un animal n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Comme nous, il peut lui arriver d’avoir besoin de soins chirurgicaux dus à des blessures, des accidents mineurs comme majeurs, qui engendrent parfois même une hospitalisation. La couverture santé est alors la bienvenue, tout comme dans le cas d’une maladie chronique. Au-delà des accidents de la vie, les sujets doivent parfois faire face à des pathologies lourdes souvent liées à leur âge. Une assurance permet alors d’assurer un animal à vie. Selon les formules, elles remboursent tout ou partie des frais de santé en fonction de la couverture choisie. Il faut cependant faire attention car certaines assurances imposent un âge limite pour assurer un animal. Et la rapidité de remboursement n’est pas toujours la même en fonction de l’assureur choisi. Les conditions à remplir Les critères des assurances pour la souscription : - L’animal ne doit être ni trop jeune, ni trop vieux. Les assureurs fixent librement les limites d’âges mais des tendances se dégagent : en général, elle démarre à 2 ou 3 mois minimum. L’animal doit être sevré. - Certaines compagnies exigent que l’animal soit identifié par une puce électronique ou un tatouage. - Quant à la limite maximale, cela dépend souvent des races. Le passage à l’âge dit « sénior » détermine souvent la fin de la prise en charge : chez les chats vers les 15 ans, chez les chiens entre 8 et 16 ans selon les races. Généralement, la plupart des compagnies imposent la limite maximale de 7 ans pour accepter d’assurer un animal, mais parfois certaines assurances peuvent aller jusqu’à 10 ans. Le coût varie souvent en fonction de : - l’identification : si elle est effectuée par tatouage ou par puce électronique. - la race : certaines races sont davantage sujettes aux problèmes de santé et l’espérance de vie varie d’une race à une autre. Forcément, les cotisations mensuelles sont dans certains cas plus importantes. - le bilan de santé : ce bilan atteste de la bonne santé de l’animal, qui élimine les risques de maladie congénitale, héréditaire ou chronique. - les vaccins doivent être à jour et le rester tout au long du contrat pour lui éviter des maladies graves voire mortelles. Avant de signer votre contrat, faites attention au délai de carence entre la signature de l’assurance et le début de la prise en charge. Ce dernier s’étend parfois sur quelques jours mais aussi parfois sur plusieurs mois. Ne soyez pas timides et faites jouer la concurrence pour obtenir le meilleur rapport prise en charge/prix pour votre animal. Les différentes formules Il existe différents types de formules dont le tarif mensuel peut varier de 5 à plus de 100 euros : - La plus économique mais aussi la moins couvrante. La liste des soins remboursés est plutôt limitée, que ce soit en cas de maladie ou en cas d’accident. Le taux de remboursement varie, en général, entre 50 et 70% et le montant des cotisations se trouve le plus souvent entre 5 et 15 euros par mois. - La plus classique : en général, elle propose un bon rapport qualité/prix. Elle comprend souvent : les soins relatifs à un accident, à une maladie, aux analyses en laboratoire et aux examens complémentaires. Les remboursements oscillent généralement entre 70 et 90% avec une cotisation mensuelle d’environ 10 à 30 euros. - La haut de gamme : cela englobe souvent tous les soins dont un animal peut avoir besoin tout au long de sa vie, mais aussi les frais liés à l’euthanasie et aux obsèques. Le taux de remboursement tourne généralement autour des 90%, voire 100%. Mais la cotisation mensuelle est bien souvent comprise entre 30 et parfois plus de 50 euros. Certaines compagnies proposent un forfait prévention en supplément, mais il faut ajouter 10 à 20 euros. Comme son nom l’indique, il prévoit une prise en charge d’une partie des dépenses courantes, comme les vaccinations, la stérilisation, le vermifuges… Chaque compagnie propose un éventail varié de formules qu’il convient d’étudier en détail en fonction de vos besoins. Quels sont les différents critères à prendre en compte ? Afin de choisir la formule qui convient le mieux à votre animal, faites attention : - aux taux de remboursement : plus le taux est élevé, plus vous serez remboursé. Cela va de l’ordre de 50 à 100%. - au prix de la formule/du coût de la cotisation : faites attention aux petites lignes en bas de page… car si l’assurance est chère, ce n’est pas pour autant qu’elle est la plus rentable. - au montant du plafond annuel de remboursement : ce dernier oscille en général entre 1 000 et 3 000€. Il faut être vigilant car une fois le plafond atteint, l’assurance ne rembourse plus les dépenses de l’année en cours. - à la franchise : comme toutes les assurances, il s’agit d’un montant minimum retenu sur vos remboursements. Mais elle n’est pas appliquée par tous les assureurs. - au délai de carence : il s’agit du délai entre la signature du contrat et le début des remboursements, allant de quelques jours à parfois plusieurs mois. - au délai de remboursement : variable en fonction des assureurs, allant de deux jours à plusieurs semaines. - aux conditions d’exclusions : certains assureurs ont des conditions d’exclusions très aléatoires. Par exemple, un animal ne peut être pris en charge à cause d’une maladie en particulier. - aux conditions de résiliation : il faut être vigilant sur ce point car certaines assurances imposent des conditions très spécifiques de résiliation pour éviter le départ des clients vers la concurrence. - aux garanties couvertes. - à la durée d’engagement. Une fois le contrat signé, les remboursements de soins se déroulent de la même manière que les remboursements de la Sécurité Sociale ou encore d’une mutuelle. A noter que le tiers payant ne se pratique pas chez les animaux. Votre vétérinaire remplit une feuille de soins ainsi qu’une facture à chaque consultation. Il faut ensuite envoyer les documents à la compagnie d’assurance qui se charge des remboursements selon le délai inscrit dans le contrat. A savoir qu’il faut tenir compte de la franchise, s’il y en a une, et du taux de remboursement des frais concernant les soins mentionnés dans le contrat. 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